Comment répondre aux objections ?
Vous trouverez ici un petit éventail d'arguments pour mettre fin aux fausses idées sur l'association, informer du bien fondé de notre quête et peut-être convaincre de nouveaux riverains de nous rejoindre.
Ce ne sont que des propositions, n'hésitez pas à vous les approprier.
Si vous avez d'autres arguments, partagez-les afin que nous puissions améliorer ce petit guide d'auto-défense.
🎤 KIT ULTRA-RAPIDE
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« On n’est pas contre l’armée, on veut juste moins de bruit pour moins souffrir. »
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« L’armée est essentielle, la santé publique aussi. »
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« Le champ de tir existait, mais les nuisances se sont accentuées. »
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« Pour nous, le bruit, c’est quotidien et épuisant. Cela rend malade. »
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« Beaucoup de camps ont réduit le bruit : pourquoi pas ici ? »
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« On demande du raisonnable, pas la fermeture. »
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« Les moyens existent pour avoir plus de calme. Il suffit de les mettre en œuvre. »
🔹 Méthode à utiliser à chaque échange
- Écouter → « Je comprends tout à fait votre point de vue… »
- Répondre → Utiliser la réponse correspondant à l’argument
- Appel à l’action → « Nous soutenons l’armée, nous demandons juste des solutions raisonnables.
Rejoignez-nous / signez / soutenez l’action pour que notre voix soit entendue. »
Accusation d’antimilitarisme / « Vous êtes antimilitaristes ! »
Je soutiens pleinement l’armée et son rôle essentiel pour notre sécurité nationale, surtout dans le contexte géopolitique actuel. Notre action n’est pas contre l’armée, mais pour une cohabitation harmonieuse : nous demandons simplement des mesures pour limiter les nuisances sonores (horaires adaptés, silencieux, murs anti-bruit), sans remettre en cause l’entraînement militaire ni demander la fermeture du camp.
→ « Pas du tout. Nous soutenons l’armée. Nous demandons seulement une réduction du bruit pour
protéger la santé des habitants : c’est un besoin de santé comme l’eau potable ou l’air propre »
→ « L’armée est essentielle. On ne remet pas sa mission en cause, juste les niveaux sonores. »
→ « Nous ne sommes pas contre l’armée, nous sommes pour une cohabitation respectueuse. »
→ « Nous ne demandons pas moins d’armée. Nous demandons moins de souffrance. »
« Il faut se préparer à la guerre ! »
Absolument, la préparation à la défense est cruciale. Mais une préparation efficace inclut aussi le bien-être des civils. Des études montrent que des nuisances sonores prolongées affectent la santé mentale et physique.
Nous proposons des solutions modernes (silencieux, revêtements acoustiques) déjà utilisées dans d’autres pays sans compromettre la readiness militaire. Une armée forte, c’est aussi une armée soutenue par une population en bonne santé.
→ « Justement : améliorer les installations et réduire le bruit, c’est aussi soutenir l’armée et permettre un entraînement moins limité, de qualité tout
en ne nuisant pas aux familles. »
→ « On ne s’oppose pas à l’entraînement, on demande qu’il soit compatible avec la santé publique. »
→ « Personne ne remet en cause la nécessité de l’entraînement des soldats. Mais en 2025, il existe des technologies pour concilier sécurité nationale
et tranquillité des habitants. »
Présence antérieure / fatalisme (« Ils étaient là avant », « On s’y habitue »)
C’est vrai, le champ de tir est là depuis longtemps, mais les normes évoluent : aujourd’hui, les réglementations sur le bruit (OMS, code de l’environnement) protègent la santé publique, indépendamment de l’antériorité. S’habituer ne veut pas dire que c’est sans conséquence : stress, hypertension, troubles du sommeil. Des citoyens ailleurs ont obtenu des changements via des pétitions et dialogues avec les autorités.
→ « Oui, mais les nuisances actuelles n’ont plus rien à voir avec celles d’autrefois. Le volume et les calibres ont changé. Les nuisances se sont
amplifiées »
→ « La présence plus ancienne n’a aucune valeur légale et ne dispense pas de réduire des nuisances qui dépassent aujourd’hui les seuils sanitaires. »
→ « Bien des choses existaient avant mais heureusement la technologie, la science et les lois évoluent pour permettre une vie meilleure. »
« Moi je ne suis pas gêné » (travail en journée, indifférence)
Tant mieux si ça ne vous touche pas directement en semaine, mais pensez aux week-ends, aux enfants, aux télétravailleurs, aux retraités, aux gens confinés chez eux car malades, aux belles soirées d’été... Le bruit fait aussi baisser la valeur immobilière du quartier et empêche d’inviter du monde ou de profiter de son jardin. C’est un enjeu collectif, même pour ceux qui ne sont pas chez eux la journée.
→ « Tant mieux pour vous. Mais pour ceux qui restent ici, c’est quotidien et vraiment éprouvant. »
→ « Vous avez de la chance. Les personnes malades et confinés chez elles souffrent beaucoup malheureusement. »
→ « Même si vous ne semblez pas sensible au bruit, la mauvaise nouvelle est que notre corps secrète du cortisol même si vous avez l’impression de
ne pas être dérangé. Les problèmes de santé concernent tout le monde ! »
→ « Les tirs sont une source de stress intense, sur le long terme cela devient chronique et dégrade la santé de tous. Toutes les villes engagent des
procédures pour atténuer les problèmes de nuisances sonores. »
« On ne peut rien contre l’armée, c’est impossible »
On ne demande pas de combattre l’armée, mais de dialoguer pour des réductions de bruit réalistes.
Votre adhésion, même symbolique, nous donne encore plus de légitimité. Un petit don ou une simple signature peut amplifier notre voix sans vous exposer personnellement.
→ « Rien n’est immuable. Beaucoup de lieux ont déjà été améliorés. On peut obtenir des solutions si on reste unis. »
→ « Il ne s’agit pas d’être contre l’armée mais de trouver des solutions techniques. Beaucoup de champs de tir en France ont déjà réduit leur bruit. »
→ « C’est une discussion, pas un bras de fer. On demande des aménagements raisonnables. »
→ « L’actuel 1er ministre a légitimé lui-même nos demandes et a promis des mesures pour réduire les nuisances ».
« C’est le prix à payer pour la sécurité / la liberté »
Un peu de bruit temporaire, oui. 90 dB plusieurs heures par jour toute l’année, non. Dans d’autres pays démocratiques (Allemagne, Suisse …), l’armée s’entraîne avec silencieux et protections sans que personne dise qu’ils sont moins libres ou moins prêts. Un soldat qui tire avec un silencieux protège aussi bien la France qu’un soldat qui nous rend sourds.
→ « On demande des choses raisonnables, pas la fermeture. »
→ « L’armée est utile, surtout aujourd’hui. Nous souhaitons justement une cohabitation respectueuse entre l’armée et les habitants. »
→ « On soutient l’armée. On demande simplement une adaptation du tir à la proximité des habitations. »
« Il y a des problèmes bien plus graves dans le monde »
Vous avez raison, il y a des sujets immenses. Mais justement : quand tout va mal dehors, la maison doit rester un refuge, pas une zone de guerre sonore. Protéger sa santé et celle de ses enfants n’est pas un luxe, c’est un besoin vital, et ça ne coûte presque rien à l’État de mieux organiser les tirs.
→ « Venez un jour de tir, cinq minutes, et vous comprendrez ce que nous vivons. »
→ « Le bruit impulsif des armes est classé comme nocif. On ne parle pas d’un simple bruit de fond. »
→ « Quand tout va mal dehors, la maison doit rester un refuge. »
→ « Oui, il y’a des problèmes bien plus graves pour lesquels nous sommes impuissants.
Pour celui-ci, nous pouvons agir et améliorer le quotidien des riverains. »
« Si vous gagnez, ils fermeront le camp et on perdra des emplois »
Notre demande n’est absolument pas la fermeture ou le déplacement – ce serait hors de prix et contre-productif. Nous voulons juste des aménagements peu coûteux (silencieux, horaires réduits le week-end, buttes plus hautes) déjà mis en place à Canjuers, au Larzac ou à Suippes sans aucune perte d’emploi. Au contraire, une cohabitation apaisée garantit la pérennité du camp.
→ « Beaucoup de champs de tir ont déjà réduit le bruit, pourquoi pas ici ? »
→ « On ne veut pas fermer le champ de tir, on veut juste pouvoir ouvrir nos fenêtres sans sursauter. »
→ « Une cohabitation apaisée garantit la pérennité du camp. »
Résignation / « Je comprends mais je ne veux pas m’investir personnellement »
C’est ce que beaucoup pensait … jusqu’à ce que les riverains s’organisent en association et commencent à obtenir l’oreille attentive des élus.
Plus nous serons nombreux à demander calmement des solutions raisonnables, plus les décideurs écouteront. Une association forte pèse plus qu’un individu isolé.
→ « Pas besoin de beaucoup de temps. Juste soutenir l’association ou signer nos actions aide vraiment. »
→ « Même un petit geste compte. On n’a pas besoin d’un engagement lourd. »
→ « Votre adhésion, même symbolique, nous donne de la légitimité. »
« Vous avez obtenu des engagements. Pourquoi continuez ? »
→ « Les promesses n’engagent que ceux qui les font. Les ministres changent et les colonels aussi. Pour le moment, les tirs continuent. »
→ « Un 2ème champ de tir va ouvrir en juin 2026 et l’intensité des nuisances va s’accroître. Il faut continuer à se mobiliser pour obtenir des actes
concrets pour notre bien à tous. »
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